L’économie circulaire permet de créer ou de préserver la valeur durablement, par exemple en développant de nouvelles offres générant des revenus additionnels (offre de seconde vie, réparation, location...), ou encore en sécurisant ses approvisionnements en utilisant des matériaux recyclés (enjeu de résilience des chaînes de valeur). L’économie circulaire permet également de lutter contre le changement climatique et agit directement sur l’impact environnemental des entreprises et l’atteinte des objectifs de décarbonation.
Dès à présent, des entreprises réinventent leur modèle vers plus de circularité en développant de nouvelles activités pour créer de la valeur. Dans l'étude, vous pourrez retrouver plus en détails les exemples d'initiatives de différents acteurs clés tels que Orange, Renault, Fnac-Darty et Kering. Ils ont adapté, voire réinventé, une partie de leur business model avec l'économie circulaire et se sont fixés une ambition et des objectifs précis à court terme.
Dans un monde fini, où la croissance matérielle illimitée est une impasse, l’économie circulaire se présente comme un impératif pour créer de la valeur durablement face aux défis économiques et environnementaux. A l’inverse du modèle linéaire, c’est un système qui maintient la valeur des produits, des matériaux et des ressources dans l’économie aussi longtemps que possible et minimise la génération de déchets. Cette économie est portée par la réglementation qui s’est accélérée ces dernières années, en France et en Europe, inscrivant durablement les enjeux autour de la circularité dans l’agenda de l’ensemble des acteurs économiques.
La REP implique que chaque acteur économique (fabricants, distributeurs, éco-organismes, opérateurs du recyclage…) a un rôle à jouer sur l'ensemble du cycle de vie des produits.
Avec le développement des REP, les éco-organismes jouent en particulier un rôle central : accompagnement des démarches d’éco-conception, soutiens aux collectivités locales, contractualisation avec les prestataires de collecte et traitement, développement des filières de réparation et de réemploi. Avec 23 filières REP en 2025, la France se positionne comme le leader européen dans ce domaine. Les exigences sont donc de plus en plus fortes de la part des metteurs en marché qui attendent des éco-organismes d’être compétitifs sur les barèmes, performants et experts sur leur(s) filière(s).
Certaines filières se démarquent par les impacts environnementaux qu’elles génèrent : l’UE souhaite donc les accompagner en priorité pour mener à bien la transition vers l’économie circulaire.
L’économie circulaire génère une valeur durable sur les plans environnemental, économique et social. Elle permet de préserver les ressources naturelles, de réduire les émissions de gaz à effet de serre, et de créer de nouvelles opportunités économiques pour les entreprises à travers des modèles plus résilients et compétitifs. Elle favorise également la création d’emplois locaux, notamment dans les secteurs du reconditionnement et de la réparation.
Pour accélérer son développement, plusieurs leviers doivent être activés : un cadre réglementaire incitatif, une sensibilisation accrue du public dès le plus jeune âge, des labels pour rassurer les consommateurs, et des synergies industrielles entre acteurs. L’innovation technologique joue aussi un rôle clé, avec des investissements nécessaires en R&D et le soutien à des initiatives via le développement d’un mouvement "Circular Tech", pour encourager les startups à proposer des solutions circulaires innovantes.
La maturité autour de la circularité diffère chez les acteurs. Les leaders de la circularité considèrent l’économie circulaire comme un levier de création de valeur et ont transformé leur business model en trois temps :
Cette dernière étape de transformation leur permet de concrétiser l’intégration de la circularité et capter sa valeur durablement.
ADEME, rapport Mission d’inspection sur la gouvernance et la régulation des filières REP IGEDD/IGF/CGE, analyses PwC Strategy&
Cette étude a été réalisée par Strategy& en collaboration avec les équipes Développement Durable de PwC.
Nous remercions les 40 entreprises et fonds d’investissement de différents secteurs (automobile, luxe, retail & consumer, construction, télécom, gestionnaires de déchets…), ainsi que les acteurs publics qui ont été interrogés dans le cadre de ces travaux.